Puisqu'il faut bien tracer la route

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vendredi 13 avril 2007

Un papillon à l'océan


De droite à gauche, les nuées blanches passent,
C'est tout bleu, c'est tout gris
Le vent sur les champs, à la surface
Souffle étouffe un cri
Balance un rayon de soleil
Sur le pli des blés
Sur ses hanches
Et sur l'herbe affolée
Au milieu de fleurs blanches

Les yeux accrochés au ciel
De gauche à droite, compter les nuages
Comme des moutons,
comme les derniers pétales
D'une marguerite
Un papillon qui tourne en rond
Qui s'agite
Et plus de taille-crayon
Plus de tagada létal

Comment s'appelait-elle cette planète ?
Comment nommais-tu ta comète ?
Crois-tu que le soleil s'y reflète ?
Un papillon sans son taille-crayon
Il retourne chenille
Sur une brindille
Il retourne cocon

Les yeux dans le coton
Du sud partent au nord
Attendre les flocons
Tombent sur leurs paupières

Et le violon revient stacatto
Les poissons deviennent marteaux
Les cendrillons deviennent moineaux
Le voyageur parti trop tôt
Auto-stoppeur

Comment elle s'appelait cette route ?
Comment nommais-tu cette voûte ?
Crois-tu que la lune s'y colle ?
Ses flancs sont-ils d'érable ?
Les étoiles formidables ?
Les feuilles mortes s'envolent
Plus de place
Ferme les yeux
Tout s'efface
Bien mieux

Les marins reviendront
Ils auront peut-être
Un papillon dans leurs filets

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