Trottoirs mal fichus
Sur les trottoirs du rien, sous les plaques d'égoût,
En dégoût, en ressac, le bruit des rats revient
Et devient cinéma, de cris de pleurs éteints,
De coeurs de joie vaguée, d'humeur sans sel sans goût ;
Sous la lune ensorcelle aux vents de l'oublié
Le gréement sans voile et son étoile ment ;
Mais la toile dément et vogue tout dément,
Folie à quatre sous et plus de mains nouées ;
Filez, les navires, sous l'alizé gaiement,
Doublez, les lames, aux nuages rugissant,
Volez sur ce tissu tant qu'il est encor temps ;
Dans la rue du désert, c'est tout qu'a disparu,
Et les yeux abonnés aux lampadaires nus,
La nuit cloche de spots mal coupés délirant.
En dégoût, en ressac, le bruit des rats revient
Et devient cinéma, de cris de pleurs éteints,
De coeurs de joie vaguée, d'humeur sans sel sans goût ;
Sous la lune ensorcelle aux vents de l'oublié
Le gréement sans voile et son étoile ment ;
Mais la toile dément et vogue tout dément,
Folie à quatre sous et plus de mains nouées ;
Filez, les navires, sous l'alizé gaiement,
Doublez, les lames, aux nuages rugissant,
Volez sur ce tissu tant qu'il est encor temps ;
Dans la rue du désert, c'est tout qu'a disparu,
Et les yeux abonnés aux lampadaires nus,
La nuit cloche de spots mal coupés délirant.
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