Tourne tes yeux vers la lune...
Poète... Gribouilleur de papier... T'écoutes du Ferré mettre en musique du Baudelaire ou l'Appolinaire... Tes vers déversent des images maintes fois usitées... Tu lis, t'écris des lignes mille fois rabachées... T'envoie ton coeur bouffer des adjectifs à peine qualifiés juste parce que ta plume ne sait que t'éloigner de la réalité... Regarde toi, overdosé de Watterman, tu ne sais même pas vivre au milieu des tes congénères, tu déverses des pleurs, des larmes encrées d'un bleu des mers... Et tu cherches encore ta bohême...
Tu vois, mon pote... Mon ami Ferré... Moi non plus, je n'ai rien oublié non plus... Ta vie d'artiste, et tes chevaux ras qui me consument...
Tu vois... Je resterai près du piano... Je vais le garder le phono... Je vais continuer à jouer de l'accordéon... Mais mon métier, c'est pas de faire danser... Mais de faire pleurer... Bah oui, c'est triste... Mais mon métier c'est pas de penser, non plus...
Alors oui... Poète au coeur de papier... Avec le temps... Oui...
Je regarde encore dans le rétroviseur... Mais je n'y vois que des heures... Plus de vent. Plus de mots des pauvres gens... Oui, je me sens seul dans ce lit de hasard... Mais pas peinard...
Je la vois encore debout sur la dune... Je vois encore ces prunes pleurer crocodile... Je me vois encore lui montrer mon île... J'entends encore mes mots débiles de tendresse... Je vois encore mes mains qui la caressent... Mais c'est sûrement l'ivresse...
Comment qu'elle s'appelait ma petite cellule ? Camille... C'aurait été une fille... Une petite folie, une brindille... Elle aurait fait des bulles... L'aurait jeté les tagadas... Juste pour cette fois.
Poète de l'infortune... Tourne tes yeux vers la lune...
T'as pas fini de rêver et raturer tes vers.
Tu vois, mon pote... Mon ami Ferré... Moi non plus, je n'ai rien oublié non plus... Ta vie d'artiste, et tes chevaux ras qui me consument...
Tu vois... Je resterai près du piano... Je vais le garder le phono... Je vais continuer à jouer de l'accordéon... Mais mon métier, c'est pas de faire danser... Mais de faire pleurer... Bah oui, c'est triste... Mais mon métier c'est pas de penser, non plus...
Alors oui... Poète au coeur de papier... Avec le temps... Oui...
Je regarde encore dans le rétroviseur... Mais je n'y vois que des heures... Plus de vent. Plus de mots des pauvres gens... Oui, je me sens seul dans ce lit de hasard... Mais pas peinard...
Je la vois encore debout sur la dune... Je vois encore ces prunes pleurer crocodile... Je me vois encore lui montrer mon île... J'entends encore mes mots débiles de tendresse... Je vois encore mes mains qui la caressent... Mais c'est sûrement l'ivresse...
Comment qu'elle s'appelait ma petite cellule ? Camille... C'aurait été une fille... Une petite folie, une brindille... Elle aurait fait des bulles... L'aurait jeté les tagadas... Juste pour cette fois.
Poète de l'infortune... Tourne tes yeux vers la lune...
T'as pas fini de rêver et raturer tes vers.
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