Puisqu'il faut bien tracer la route

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dimanche 22 avril 2007

Huit mois

Viens... Laisse-là ta peluche... Ton Winnie... Viens... Grandis un peu... Je suis là à tes côtés.
Viens, je sais... J'ai cru que tu savais où t'allais... J'ai cru tes yeux, tes mots quand tu m'as dit : "Non. Je préfère sans.".
Viens, même si le temps érode tout... Même si c'est le bordel sous le soleil...
Viens... Tu étais mon petit chat mouillé que je réchauffais dans le creux de mes bras quand l'eau était froide... Tu étais mes "petites fesses blanches" comme le dit Calli, si la fin du monde avait été pour dans dix minutes...
Viens... Laisse-là ta peluche, on va marcher un peu... On va parler... Grandir un peu...
Non... je n'ai jamais été ton père... Je n'ai jamais voulu de ce rôle... Si j'ai voulu être père, c'était autrement. Mais ça, tu le sais bien...
Allez, vas... Oublie les petits mots de misère, oublie un peu tes maux factices... Allez, vas, glisse...
Laisse-là ton Winnie... Que je vois un peu que t'as grandi...
Tu as compté ? On en est à huit mois... Dans quelques semaines, on aurait pu être heureux... Si, si, crois-moi...

Car peu importe comment l'histoire s'écrit... C'est la vie qui va, qui veut ça...

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