Châteaux de sable
Un jour j'ai vu une gosse qui marchait sur la plage,
Les cheveux ébouriffés, les yeux pas sages ;
Elle souriait quand elle regardait la mer ;
Elle se taisait quand elle regardait la terre ;
Elle s'est assise elle a taillé des châteaux dans le sable ;
Elle avait du sel sur ses paupières,
Tendre souvenir de ses baignades d'hier ;
Elle avait ça dans ses mains, dans ses châteaux de sable ;
Elle est restée là, à attendre la marée,
A croire que la mer allait l'emporter ;
Et dans les grains s'est enlisé son ciel,
Il a coulé en sombre royaume artificiel ;
Elle est restée là, s'est laissée noyée,
Dans l'eau salée qui lui piquait les yeux ;
Elle n'a plus dit un mot, juste dessiné
Du bout des doigts son voeu et ses aveux ;
Un jour, je suis resté là, à la regarder,
A dessiner un brouillon de rivage,
A esquisser une espèce de nuage ;
Je lui ai crayonné de nouvelles ailes,
Pour qu'elle puisse à nouveau s'envoler,
Mettre du cent watt sous son arc-en-ciel,
Glisser de la ouate sous son oreiller ;
Oui, j'ai gribouillé tout ça,
Une bafouille de presque rien
que je voudrais emmener avec moi ;
Elle est...
Elle est une rime
Qui vous arrime
Elle est une poésie
Qui vous enfle d'envie
Elle est un courant d'air
Une brume de mer
Elle est
Tout simplement
Elle est la lune
Derrière son grillage
Elle est la dune
avant d'atteindre sa plage
Elle est le sable
Quand sa nuit tombe
Elle est
Tout simplement
Elle est celle
qui prend les oiseaux en photos
qui se balade sur le rivage
ses tifs en pagaille
au vent marin qui l'encanaille
de beau
de bien
Elle est deux mots
qu'on voudrait faire siens
Elle est
Un jour, la gosse se retournera sur sa plage,
Elle regardera la terre, lui sourira,
Et d'un oeil espiègle jeté à la mer,
Elle se lèvera, elle foulera le rivage,
Elle marchera sur les nuages,
Et laissera la marée fondre ses châteaux de sable...
Les cheveux ébouriffés, les yeux pas sages ;
Elle souriait quand elle regardait la mer ;
Elle se taisait quand elle regardait la terre ;
Elle s'est assise elle a taillé des châteaux dans le sable ;
Elle avait du sel sur ses paupières,
Tendre souvenir de ses baignades d'hier ;
Elle avait ça dans ses mains, dans ses châteaux de sable ;
Elle est restée là, à attendre la marée,
A croire que la mer allait l'emporter ;
Et dans les grains s'est enlisé son ciel,
Il a coulé en sombre royaume artificiel ;
Elle est restée là, s'est laissée noyée,
Dans l'eau salée qui lui piquait les yeux ;
Elle n'a plus dit un mot, juste dessiné
Du bout des doigts son voeu et ses aveux ;
Un jour, je suis resté là, à la regarder,
A dessiner un brouillon de rivage,
A esquisser une espèce de nuage ;
Je lui ai crayonné de nouvelles ailes,
Pour qu'elle puisse à nouveau s'envoler,
Mettre du cent watt sous son arc-en-ciel,
Glisser de la ouate sous son oreiller ;
Oui, j'ai gribouillé tout ça,
Une bafouille de presque rien
que je voudrais emmener avec moi ;
Elle est...
Elle est une rime
Qui vous arrime
Elle est une poésie
Qui vous enfle d'envie
Elle est un courant d'air
Une brume de mer
Elle est
Tout simplement
Elle est la lune
Derrière son grillage
Elle est la dune
avant d'atteindre sa plage
Elle est le sable
Quand sa nuit tombe
Elle est
Tout simplement
Elle est celle
qui prend les oiseaux en photos
qui se balade sur le rivage
ses tifs en pagaille
au vent marin qui l'encanaille
de beau
de bien
Elle est deux mots
qu'on voudrait faire siens
Elle est
Un jour, la gosse se retournera sur sa plage,
Elle regardera la terre, lui sourira,
Et d'un oeil espiègle jeté à la mer,
Elle se lèvera, elle foulera le rivage,
Elle marchera sur les nuages,
Et laissera la marée fondre ses châteaux de sable...
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