Les mots riens
Sur les notes de sel qui peignent au Rimmel
La mélodie des corps qui se jouent de leurs peaux,
Les enfants ont grandi sur le vaste plateau
Où s’offrait l’homélie de leurs peurs charnelles ;
Ils ont brûlé la vie sur les traces de Rome
Poussé jusqu’à l’orgie, leurs envies de rivages
Et noyé dans leur cri, le bonheur de passage
Egaré en chemin tel le ver d’une pomme ;
Il n’y a plus de mer, d’océan pour l’ennui,
Plus d’engeance dorée, accrochée à leurs lits
Juste à peine une nuit pour rêver à leurs fins ;
Lors les mots sont dits vains et la phrase un peu blême
Car les vers ont inscrit sur les blancs du poème
Le déni du mensonge qu’ils voulaient demain.
La mélodie des corps qui se jouent de leurs peaux,
Les enfants ont grandi sur le vaste plateau
Où s’offrait l’homélie de leurs peurs charnelles ;
Ils ont brûlé la vie sur les traces de Rome
Poussé jusqu’à l’orgie, leurs envies de rivages
Et noyé dans leur cri, le bonheur de passage
Egaré en chemin tel le ver d’une pomme ;
Il n’y a plus de mer, d’océan pour l’ennui,
Plus d’engeance dorée, accrochée à leurs lits
Juste à peine une nuit pour rêver à leurs fins ;
Lors les mots sont dits vains et la phrase un peu blême
Car les vers ont inscrit sur les blancs du poème
Le déni du mensonge qu’ils voulaient demain.
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